Une loi protège désormais les bruits et odeurs de nos campagnes
Coq, cloche, moissonneuse… sont maintenant protègés.
Cloche des vaches, chant du coq et odeurs de fumier devraient entrer dans le patrimoine sensoriel
Le 30 janvier 2020, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité (66 voix pour et 0 contre) le projet de loi visant à protéger le « patrimoine sensoriel des campagnes ». Les bruits et les odeurs caractéristiques du monde rural devraient ainsi être protégés.
« Chant du coq, tintement des cloches, braiement de l’âne, odeur du fumier […] autant de bruits et d’effluves qui font partie intégrante de la vie rurale. Ces dernières années, ils ont donné lieu à de nombreux conflits de voisinage. » C’est par ces mots que commence la proposition de loi visant à définir et protéger le patrimoine sensoriel des campagnes françaises.
« Ca n’interdit pas les recours entre voisins, mais ça permet de dire: attention, ne touchez pas à des concepts qui font partie intrinsèque de la vie rurale »@MORELPIERRE présentera ce jeudi une PPL pour protéger le patrimoine sensoriel des campagnes 🐓#NicheUDIAgir #DirectAN pic.twitter.com/rCJlSAfXHp
— Députés UDI, Agir et Indépendants (@DeputesUDIAgir) January 27, 2020
Patrimoine sensoriel ? Comprenez le son des cloches, le chant du coq, la routine des machines agricoles ou l’odeur de fumier. En bref, tout ce qui a la campagne peut vous passer par la bouche ou les oreilles. Des manifestations qui ne plaisent pas toujours aux « néo-ruraux », qu’ils soient des touristes ou des urbains reconvertis au vert.
C'est voté ! 🗳 L'@AssembleeNat a adopté ce matin à l'unanimité la PPL sur le #patrimoinesensoriel afin de protéger le patrimoine immatériel du milieu rural face à des recours en justice excessifs. Le coq de l'île d'Oléron pourra continuer à chanter ! 🐓 #directAN pic.twitter.com/TrVLNYO7Pi
— Caroline Janvier (@CarolineJanvier) January 30, 2020