Un agriculteur condamné à une amende de 6 000 euros car ses vaches sont « trop bruyantes »

Ce sont des vaches qui lui ont coûté très cher

Alors que les plaintes contre les bruits de la campagne sont de plus en plus fréquentes parmi les citadins résidant occasionnellement dans la zone rurale, le maire de Gironde demande à protéger « le chant du coq, le meuglement de la vache, le braiment de l’âne » et à les classer au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Ils font partie du paysage sonore de la campagne : le meuglement de la vache, le chant du coq, le braiment de l’âne – une multitude de sons et de bruits normaux quand on s’écarte de la ville.

Et pourtant il y a des gens à tel point dérangés par les bruits qualifiés pourtant d’utiles par les agriculteurs, qu’ils décident de porter plainte.

Dans un village de Lot-et-Garonne, il y a quelques années, un éleveur a été condamné à payer 6 000 euros d’amende à un nouvel arrivant pour le dérangement provoqué par ses vaches. Un couple a en effet saisi la justice et gagné son procès contre leur voisin, éleveur de vaches, car ces dernières, qui apportent bouses, mouches et bruit seraient « un scandale sanitaire ». Les 2 nouveaux voisins ont profité d’un arrêté municipal qui oblige les agriculteurs à laisser 100 mètres entre leurs bêtes et les habitations pour gagner le procès. Sur une trentaine de vaches que l’éleveur avait, il a dû se séparer de cinq d’entre elles pour ses frais de justice.
« On est pris vraiment à la gorge » témoignait l’agriculteur condamné.

D’autres conflits ont éclatés au fil du temps, comme le son des clochers qui gêne, le cloches des vaches qui font trop de bruits, les cigales qui empêchent la sieste…
Qui aura le dernier mot ?