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Alysson, jeune indépendante de 24 ans, a mis fin à ces jours suite à d’importantes difficultés financières

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Alysson, liégeoise indépendante de 24 ans, a mis fin à ses jours après avoir tout perdu à cause de la crise sociale et économique.

La jeune femme avait ouvert un barber shop le 3 août dernier, au milieu d’une année 2020 compliquée pour les petits indépendants.
Quelques semaines à peine après l’ouverture, Alysson a dû fermer son commerce “non essentiel”, sur ordre du gouvernement.
La jeune femme expliquait récemment à RTL : « J’ai mis tout ce que j’avais dans le salon et je veux en sortir, même si cela signifie plus de travail. »

Dans une interview émouvante avec Sud Presse il y a quelques jours, au bord des larmes et de la gorge nouée, elle expliquait: «Je ne peux pas me permettre d’abandonner. Je suis dans une situation où mon comptable me demande de fermer trois mois après l’ouverture.
Je ne sais plus comment subvenir à mes besoins de base, alors manger, payer les factures, se réchauffer devient très difficile financièrement.»

Elle expliquait ne pas avoir eu le droit aux aides parce que son commerce est trop récent. “Je suis inéligible aux aides proposées”, regrettait-elle. RTL explique qu’elle a mis fin à ses jours , lundi 16 novembre. “Aucune aide ne lui était accordée, pas même un geste. Ses charges, factures s’accumulaient. Elle ne voyait aucune échappatoire”, a confié l’un de ses proches.


 

La terrible nouvelle a bouleversé ses proches. Décrit par tout le monde comme une personne joviale, « un petit rayon de soleil » laisse un grand vide derrière elle. “Tu avais des rêves, de l’ambition, la vie devant toi, tu en as décidé autrement. Même si je respecte ton choix, je suis triste de me dire que je ne plaisanterai plus avec toi”, commente une cliente.

“Ce matin, je suis passé devant ton shop et les lumières étaient éteintes. J’ai eu du mal à retenir mes larmes.

En écrivant ces mots, les larmes coulent, car je repense à tous ces bons moments que j’ai pu avoir avec toi.
Mais hélas, tu ne seras plus là, et ça, je sais que ça me fera du mal longtemps”, écrit, sur Facebook, un ami photographe dont elle était la muse.

Franck Kremer

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