Des radars mobiles privatisés arrivent en Lorraine et en Alsace fin 2020
Les radars mobiles privatisés confirmés en Lorraine et en Alsace
40 voitures avec radar mobiles seront en service dans le Grand Est
Des radars mobiles embarqués gérés par des sociétés privées vont arriver en Lorraine et en Alsace d’ici fin 2020. Un appel d’offres sera lancé en 2020 pour le Grand Est nous apprend Actu.fr.
Des radars mobiles embarqués dans des voitures conduites non plus par des gendarmes mais des agents de société privée. L’expérimentation était déjà en cours dans la région Normandie depuis 2018. Et début 2020, plusieurs autres régions seront concernées. Pour le Grand Est, il faudra attendre la fin de l’année prochaine comme pour trois autres (Hauts-de-France, Bourgogne-Franche-Comté, et Nouvelle Aquitaine).
Les voitures équipées de radars embarqués conduites par du personnel des forces de l’ordre ne seront bientôt plus qu’un souvenir puisque d’ici l’horizon 2022, la conduite de ces véhicules sera confiée à des sociétés privées dans toute la France, selon le site spécialisé Radars-auto.com.
D’après le site internet, ces voitures vont être mises en service dans tous les départements du Grand Est dont les six départements d’Alsace et de Lorraine :
Ardennes : 3 radars mobiles,
Aube: 3
Marne : 4
Haute-Marne : 1
Meuse : 3
Meurthe-et-Moselle : 6
Moselle : 6
Bas-Rhin : 6
Haut-Rhin : 5
Vosges : 3
Comment ces radars fonctionnent-ils ?
Ces radars sont conçus pour « cibler les conducteurs responsables de grands excès de vitesse : la marge technique de ces radars est de 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10 % pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h (contre 5 km/h et 5% pour les autres radars de contrôle de la vitesse) », explique la Sécurité Routière.
Ainsi, seront flashés les véhicules roulant à partir de 146 km/h sur autoroute, 124 km/h sur une voie express ou 61 km/h en agglomération.
Les voitures-radar circulent sur des axes déterminés par les services de l’État, sous la coordination des préfets de département, principalement sur les portions de route où sont relevées des vitesses excessives, qui sont à l’origine d’accidents, et sur tous les types de réseaux (autoroutes, routes nationales, départementales ou communales).
Les véhicules quant à eux sont banalisés et les automobilistes sont dans l’impossibilité de repérer à l’avance ces radars mobiles.