L’aventure de la statue de la liberté commence le 21 avril 1865, en France, plus exactement à Glatigny, une commune située dans le département de la Moselle à douze kilomètres au nord-est de Metz en Lorraine.
Ce 21 avril eut lieu une réunion de républicains, amoureux des Etats-Unis, souhaitant célébrer l’abolition de l’esclavage dans ce pays. Dans l’assemblée, Auguste Bartholdi (1834 – 1904), sculpteur alsacien, est sollicité par le politicien Édouard de Laboulaye pour créer une statue gigantesque. Le but est de l’offrir aux Américains, en signe d’amitié entre les deux nations, pour célébrer le centenaire de la Déclaration d’indépendance américaine. Frédéric Auguste Bartholdi accepta dans la foulée.
Nous sommes en 1870, quelques jours avant son premier voyage sur le sol Américain, Bartholdi se rend à Nancy au mariage d’un ami. Se promenant sur la place Stanislas, à côté de la fontaine de Neptune, il rencontre Jeanne-Emilie Baheux (1829-1914), chapelière Nancéienne, native de Bar-Le-Duc. C’est le coup de foudre, Le sculpteur l’épousera 5 ans plus tard.
Choix du visage Lorrain
Des sources diverses mettent en avant différents modèles qui auraient servi à déterminer le visage de la statue. Cependant, les historiens en sont réduits à des hypothèses et aucune proposition n’est véritablement fiable et authentique.
Une de ces hypothèses est celle de Marcel Cordier, professeur de lettres en retraite. Il raconte que c’est l’épouse de Bartholdi qui a inspiré son auteur. Le sculpteur certifie avoir lu le mot « Inspiratrice » dans les écrits de l’architecte alsacien (correspondance à laquelle il a eu accès grâce à un ancien conservateur du musée Bartholdi de Colmar). Marcel Cordier va même plus loin : pour lui, le visage de la statue de la Liberté est celui de Madame Bartholdi !
Cette thèse n’est pas partagée par de nombreux historiens, certains mettent en avant que Bartholdi se serait inspiré du visage de sa mère, Charlotte Bartholdi (1801-1891), et d’un visage de la Grèce antique, pour donner à la statue son visage sévère.
Une autre théorie de Nathalie Salmon vous fait découvrir dans son livre « Lady Liberty » la merveilleuse histoire de Sarah, une jeune Américaine qui pose en 1875 pour la statue de la Liberté dans l’atelier de Bartholdi.
Une incroyable histoire qui touche personnellement Nathalie Salmon puisque Sarah était l’épouse de l’un de ses ancêtres, Adolphe Salmon, émigré de Lorraine aux Etats-Unis… La Lorraine y est toujours très concernée 🙂
Quelque soit la véritable source inspirante du visage de la statue de la Liberté, rappelons cette phrase de Marcel Cordier qui dit « que derrière chaque grand homme se trouve une grande femme ».
Bon à savoir
Pour la petite histoire, un certain Mr Gaget, ami de Bartholdi, et originaire de Dun s/ Meuse, a eu l’idée de fabriquer des petites statues et de les emmener pour l’inauguration. Ce fût un immense succès, d’où le nom, qui est devenu » Gadget « … Les Lorrains sont visionnaires 😉
Le nom officiel de la Statue de la Liberté est, « La Liberté Éclairant le Monde ».
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