Madeleines : Le match Liverdun – Commercy commence
Les madeleines de Lorraine : Liverdun / Commercy
Le match madeleines de Liverdun contre madeleines de Commercy
Aussi délicieuses que différentes l’une de l’autre, les madeleines de Liverdun et de Commercy représentent les madeleines de Lorraine par excellence… Les 2 gourmandises de Lorraine se disputent la grâce des gourmets.
Et c’est l’Est Républicain qui lance cette rencontre mytique entre les deux géants de la madeleines de Lorraine : Les madeleines de Liverdun face aux madeleines de Commercy. J’ai pour habitude de dire que la Lorraine est le berceau de la madeleine, et que chacune à leur façon, Liverdun comme Commercy sont délicieuses. Et vous ? vous avez une préférence ?
L’histoire de la madeleine de Liverdun
L’histoire des véritables madeleines de Liverdun commence au début du XXème siècle lorsque le boulanger Joseph Rouvenacht aidé de son mitron Marcel Chenel profitent de l’afflux des nancéens qui souhaitent jouir des bords de la Moselle à Liverdun pour lancer ces fameux biscuits. Ils atteignent une notoriété nationale en 1927 lors de la journée gastronomique Lorraine à Paris. Après la Guerre, André et Pierre Chenel, fils de Marcel, continuent à développer l’activité en les distribuant dans le grand Est de la France.
Cette tradition familiale sera transmise par Serge Chenel à Vincent Ferry (ex-dirigeant de Clair de Lorraine), qui fera perdurer cette tradition avec les secrets de fabrication transmis par la famille Chenel.


L’histoire de la madeleine de Commercy
En 1755, Stanislas, roi de Lorraine, reçoit. Mais, au cours du repas, on lui apprend que son pâtissier, fâché à la suite d’une querelle a rendu son tablier.
Un repas sans dessert ne peut se concevoir. Le majordome se fait fort de sauver le roi de ce déshonneur, pourvu qu’on lui laisse quelque temps.
Pendant que la société s’amuse de jeux, de récits, se divertit du nain Ferry qui sort un pâté géant, on s’affaire à l’office.
Et voici le dessert. On apporte aux invités des gâteaux d’une forme originale, dorés, et fondants… Une merveille !
Ravi, le roi fait venir l’auteur de ce miracle : on lui présente une jeune et jolie servante, rose de confusion et les mains encore blanches de farine…
– « Comment s’appelle ce chef-d’oeuvre ? »
– « Il n’a pas de nom, sire ; c’est ce que l’on fait chez moi, à Commercy, les jours de fête. »
– « Et quel est ton nom ? »
– « Madeleine »
– » Eh bien, il s’appellera comme toi : Madeleine de Commercy. »
Depuis, la recette de la Madeleine de Commercy a été jalousement conservée.