Poutine accuse la Turquie de soutenir Daesh et la menace de représailles

La réponse de poutine ne s’est pas fait attendre

Tout action entraine une réaction : L’avion Russe détruit hier par la Turquie ne fait pas exception

Vladimir Poutine a donc répondu au crash d’un avion de chasse, abattu par l’aviation turque hier. Malheureusement, un pilote russe a été tué, le second a été retrouvé vivant. Actuellement en Iran, le président russe a profité d’un communiqué de presse pour avertir la Turquie. « C’est un coup de poignard dans le dos. Les personnes responsables de cette attaque doivent être qualifiées de terroristes », a-t-il froidement martelé.

« Il y aura des conséquences et d’éventuelles attaques préventives à l’encontre de ceux qui menacent la Russie. » affirme le président Poutine. La Turquie quant à elle met en avant son droit à défendre sa frontière, laissant entendre que l’avion avait pénétré son espace aérien. (affirmation contredite par Vladimir Poutine : « l’appareil volait à 1 kilomètre de la frontière quand il a été abattu »)

Notons une accalmie ce matin dans les dialogues entre Moscou et Ankara.

Enfin, la polémique de financement de DAESH pour le trafic de pétrole transitant par la Turquie ne fait qu’embraser une situation déjà tendue. Cette rente pétrolière étant estimé entre 20 millions et 100 millions de dollars actuellement

Selon Pierre Terzian, directeur de Pétrostratégies, « si la Turquie ferme hermétiquement sa frontière avec les zones occupées par Daech, l’Etat islamique s’écroule en l’espace de quelques mois faute de revenus, mais aussi d’hommes et d’armes,… »

Source : onaimelafrance.fr – 20minutes.fr