Actualité Lorraine

Un meusien asperge d’essence puis brûle les parties génitales de son rival

Brûlés au premier et au second degré aux poignets, à l’aine et à la verge

Après la boulangerie au cannabis, la meuse innove à nouveau… Kevin Danieli, jeune meusien de 24 ans, a été condamné mercredi dernier à 30 mois de prison ferme pour avoir aspergé d’essence puis brûlé les parties génitales d’un rival, rapporte L’Est Républicain. Son beau-père a quant à lui écopé de 6 mois ferme.

Tout commence fin janvier, à Bouligny, une commune située dans la Meuse, avec « une prise de tête sur le réseau Snapchat, à cause d’une petite amie ». Dispute qui dérive sur un rendez-vous, quelques jours plus tard, le 28, pour régler leur différend.

Avant le rendez-vous, fixé à 20 heures place de la Mine à Bouligny, Kevin a « peur » et décide de faire appel à son beau-père. « Au lieu de calmer le jeu », explique la substitut du procureur, ce dernier vient au rendez-vous avec une barre de fer. Selon eux, c’est le rival qui aurait frappé en premier Kevin.

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Kevin, qui avait une bouteille d’essence dans sa voiture, asperge alors de combustible les parties génitales de son rival puis les brûle. A la barre, le beau-père tente de se défendre: « Je ne savais pas qu’il avait cette bouteille dans la voiture! Jamais je n’aurais cautionné ça. Quand je l’ai vu prendre feu, j’ai eu vraiment peur. » Brûlés au premier et au second degré aux poignets, à l’aine et à la verge, le rival a récolté de 20 jours d’ITT.

Après les faits, Kevin et son beau-père partent et laissent le rival en feu. Lorsque l’homme est pris en charge par les gendarmes, il refuse de se rendre à l’hôpital et décide de mentir en expliquant que ses assaillants étaient masqués. L’avocate de Kevin et de son beau-père voit dans ce mensonge une preuve de la culpabilité du rival: « Il avait quelque chose à se reprocher », explique-t-elle en montrant les SMS d’insultes et de menaces de mort qu’il avait envoyé à Kevin avant leur rendez-vous.

Malgré ces arguments, Kevin et son beau-père ont été condamnés. « Ce sont eux qui ont décidé d’y aller, munis d’une barre de fer et d’une bouteille pleine d’essence », a conclu le tribunal correctionnel de Verdun.


 

Franck Kremer

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