32 ans après l’assassinat du petit Grégory, 3 membres de la famille en garde à vue

L’affaire du petit Grégory réouverte, après 32 ans

C’est un rebondissement inattendu ! Vers 8 heures, les gendarmes de la SR de Dijon ont débarqué dans la vallée de la Vologne, là où il y a un peu plus de 32 ans le petit Grégory Villemin, 4 ans, avait été assassiné.
Ils se sont rendus dans un petit village du secteur de Bruyères et ont interpellé et placé en garde à vue des membres de la famille : l’oncle et la tante de Jean-Marie Villemin, le père du petit garçon, ainsi qu’une belle-soeur. La grand-mère de la victime, Monique Villemin, est également entendue mais en audition libre.

Le couple de septuagénaire a été conduit à la brigade de Bruyères. Les militaires leur ont signifié leurs droits, leur ont indiqué pourquoi ils étaient momentanément privés de liberté. Les qualifications pour lesquelles ils ont été placés en garde à vue sont les suivantes : complicité d’assassinat, non-dénonciation de crime, non-assistance à personne en danger et abstention volontaire d’empêcher un crime. Un véritable séisme !
Cela signifie que l’affaire Grégory, la plus grande énigme criminelle de l’histoire judiciaire française, est bel et bien relancée.

L’oncle, la tante et la grand-mère ont été arrêtés dans le village d’Aumontzey et la belle-soeur à Arches, dans les Vosges, pour des faits de «complicité d’assassinat, non-dénonciation de crime, non-assistance à personne en danger et abstention volontaire d’empêcher un crime», selon le quotidien L’Est Républicain, qui a révélé l’information.