M6 : « The Island », l’aventure extrême d’un ami lorrain sur une île déserte
Les opposés s’attirent
Alain, habitant de Metz et consultant en informatique bancaire au Luxembourg a participé à l’une des émission les plus extrêmes de la télévision Française : The Island, un remake de koh-lanta, réalisée dans des conditions beaucoup plus spartiates. Pas de gain financier, ni élimination. Sur une île déserte située en plein cœur de l’Océan Pacifique, les candidats, de 19 à 71 ans, tentent de survivre, pendant 28 jours, par leurs propres moyens et uniquement avec ce que l’île leur offre. L’entraide prime, dans un contexte, extrêmement rude : 35° en moyenne, 80% d’humidité, des ouragans, des scorpions, 1 à 2h de sommeil par nuit, peu de nourriture, manque d’eau et une découverte pour le Messin : les caïmans « aboient ».
« Je dormais en moyenne une ou deux heures par nuit. La faim, je m’y suis fait mais le manque d’eau était terrible. En quelques jours, j’ai perdu 9 kg. À la fin, je ne pouvais même plus courir. » déclare Alain.
#EXCLU : Les hommes vont découvrir qu'avec la pluie, les terres marécageuses deviennent des sables mouvants… The Island : Seuls au monde, Hommes et Femmes sur 2 îles séparées, mardi sur M6
Posté par M6 sur samedi 12 mars 2016
Le plus surprenant est que le personnage est à l’opposé d’un Robinson Crusoé. Je connais bien Alain, ayant travaillé 6 ans à ses côtés au Luxembourg : « Alain fait partie des hommes qui prennent soin d’eux au quotidien : parfumé, habillé en costard, adepte des sports cardio et qui se lave les dents 4 fois par jour (le sourire le plus émail diamant de la société, et je n’exagère pas 😉 ). Alain a toujours entretenu une vie saine, tant physiquement que mentalement et c’est certainement ce décalage qui a séduit la production de The Island ».
Enregistré en Novembre, le retour a été compliqué
Les candidats sont revenus en France le 13 novembre. Le jour des attentats. Ça a été un choc. Pendant un mois, ils étaient complètement coupés de l’actualité. Difficile physiquement et psychologiquement de retourner au stress du quotidien quand, durant deux, trois semaines, on se focalise sur des besoins primaires, avec un mode de vie proche de l’animal. Alain avoue que l’île lui manque, comme s’il avait le syndrome de Stockholm… »
