HUMOUR LORRAINE : Tu veux parler Lorrain?
Un aperçu du parler lorrain pour faire sourire les amoureux de notre belle région, et apprendre aux autres, notre langage coloré !
Schnapps ou goutte : eau de vie réalisée à base de fruits fermentés dont la mirabelle rst reine en Lorraine : « la goutte du pépère m’a fait vivre des moments inoubliables dont je ne me souviens plus… »
Schmerre : si on vous demande une schmerre dans la rue, tendez une cigarette ou répondez que vous ne fumez pas.
Schlass : un couteau. Par contre, vous pouvez aussi être complètement schlass (naze, fatigué) après une nuit de chouille (fête en général alcoolisée).
Beugner : abîmer. Après une nuit de chouille, on beugne parfois la bagnole (voiture), ou on se cogne la schness et on à une beugne sur le front (un bleu).
Schlapps : pantoufles ouverte, généralement bon marché…
Taff : denrée rare de nos jours, il s’agit du travail.
LE + prénom : eh ui, nous mettons un article devant les prénoms. Exemple : « T’as vu le Seb? ». Parfois, le prénom disparaît pour laisser place à la locution « gros ». « Il est où le gros ? » Petit nom amicale (ou utilisé quand tu ne te rappelles plus du prénom de ton interlocuteur)
Un Lorrain ne boit pas, il pitche.
Troc : le bristrot, le café du coin (ou troquet).
Spatz : désigne un moineau ou un petit oiseau.. du coup, on l’utilise aussi comme petit nom doux pour le sexe masculin : « ferme ta brayotte (braguette), le spatz va s’envoler! »
Cornet : en Lorraine, c’est un sac plastique, un sachet. Pour la glace, on précisera : un cornet de glace.
Un schneck : un escargot aux raisins, et, aussi, au féminin, une façon de désigner l’appareil génital de la femme. Attention, donc, aux confusions : on ne dit pas « montre-moi ta schneck » à la boulangère, mais « un schneck, s’il vous plaît ».
Clanche : poignée de porte . On en a fait aussi un verbe. « N’oublie pas de clancher la porte (pour la fermer ou l’ouvrir). »
Entre midi : Langage codé des Lorrains.. On devrait dire entre midi et deux, mais nous, on le sait.. pas besoin d’aller dans le détail 😉
Un Spountz, ou un Schleu : un Allemand. Ayant été annexé trois fois par son voisin, le Lorrain a gardé cet appellation en souvenir.
Wurst (prononcé Vourcht) : la saucisse en général, mais on appelera Knack la saucisse de Strasbourg car elle fait « Knack » quand on la croque.
Platt (ou francique ) : patois lorrain proche de l’allemand, dont l’utilisation est principalement Mosellane aujourd’hui (un ‘stampel’ pour un tampon, klatz pour chauve…)
Un Lorrain préfère parfois les raccourcis. Il dira Ça gets ? (prononcez guétz) ou Wi gets ? en pensant à « Comment vas-tu cher ami ? » Sans oublier le célèbre « Ça gets mohl ? »
« Ça tire, ferme la porte ! » Ne vous couchez pas au sol. On vous signale juste un courant d’air.
Un Lorrain ne fout pas le bordel, mais il met le caillon.
Il ne redoute pas les flics, mais les schtars.
Il ne se tape pas la honte, mais la chouffe.
Il ne fume pas du cannabis, il bêdave.
On ne dit pas bouillaver en parlant d’une fille. (= baiser) On préférera le bienséant « copuler sans atomes crochus. » 🙂
L’hiver Lorrain est là : ça caille ! On dira aussi « ça meule« .
Si vous chouravez, ou tchourez, vous verrez les schtars de près ( = voler).
Si un Lorrain a mal au derche, il a juste mal au cul.
En revanche, s’il n’aime pas votre fratz (visage), votre derche pourrait s’en souvenir ( = visage, figure).
« Il m’a mis une tarte dans la schnesse » : une baffe dans la gueule. A ne pas confondre avec « un doigt dans la schneck ». Dans le même style, une torgnole est une claque.
Il a envie de grailler ? Donnez-lui à manger.