CATASTROPHE ENVIRONNEMENTALE AU BRÉSIL SANS PRÉCÉDENT : UNE MENACE POUR LE MONDE ENTIER
Une coulée de boue et de déchets miniers d’une ampleur inégalée
Quelques jours avant la COP21 à Paris, une terrible catastrophe écologique s’est produite au Brésil.
La cause de cette catastrophe : Le 5 novembre dernier, un barrage minier appartenant à la société Samarco s’est rompu suite à de fortes pluies qui ont frappé le sud-est du Brésil. Une gigantesque coulée de boue à forte densité de déchets miniers a ravagé Bento Rodrigues, un village de 620 habitants.
62 000 000 m3 de boue ocre, chargée de résidus de minerai de fer, contenant un niveau très élevé de métaux lourds ainsi que des produits chimiques comme l’Arsenic (avec des valeurs au moins 260 fois supérieure à la normale) se déversent maintenant dans l’Atlantique.
Le bilan actuel de cette catastrophe
– Un écosystème ravagé : « Plusieurs siècles seront nécessaires pour que la nature reconstitue un sol fertile »
– 280 000 personnes sans eau
– Des millions d’animaux tués
– Le village proche de Mariana Pimentel détruit
– 12 morts
La coulée de boue à parcouru 650 kilomètres sur le fleuve Doce en seulement 16 jours et a atteint l’Océan Atlantique le 22 Novembre 2015.
La société Samarco a reconnu le 17 Novembre 2015 que deux autres barrages menaçaient encore de céder en cas de nouvelles fortes pluies… Les habitants de la région vivent aujourd’hui un cauchemard.
Là où le « Fukushima brésilien », comme le désignent les internautes, a recouvert les terres, plus rien ne pourra repousser avant de longue années. « Ce type de résidu d’extraction est totalement infertile car il ne contient pas de matière organique », explique Mauricio Ehrlich, professeur de géo-ingénierie à l’Université de Rio de Janeiro (URFJ), « il faudra plusieurs siècles pour que la nature reconstitue un sol fertile ».
La colère des internautes sur la page facebook de la société Samarco ne cesse de croitre, car cette catastrophe planétaire est dûe à une négligence de maintenance de la société Samarco. :
Le ministère public de l’État du Minas Gerais a affirmé que la rupture du barrage n’était pas un accident et qu’il rassemblait les preuves d’une négligence de maintenance. Une première amende de 250 millions de réaux (61 millions d’euros) a été infligée et annoncée par la présidente du Brésil, Dilma Rousseff. Mais les experts estiment que la facture devrait se chiffrer plutôt en milliards.
