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Un cigogneau jeté hors du nid par la mère

lorsque les cigognes tuent leur progéniture


 

Le plus petit Cigogneau a été éjecté du nid

C’est avec une bien triste nouvelle que s’est termine la journée de dimanche. Le dernier né des cigogneaux de la marie de Sarralbe a été éjecté du nid par Mélodie la maman, ce dimanche, suscitant une vague d’indignation et de tristesse parmi les habitués de la webcam.

Hier, la maman Cigogne du nid de la marie de Sarralbe, à commis le pire geste. Dimanche, vers 16h, Mélodie à éjecté le petit dernier, n° 5, hors du nid. Un geste insoutenable vu par des milliers d’internautes, engendrant une vague d’émotion sur les réseaux.

« La nature vient de parler. Mélodie a jeté le petit dernier hors du nid. Triste », commente ainsi une internaute.

 » Dominique Klein, le spécialiste des cigognes, a récupéré le petit jeté du nid par Mélodie , pour qu’il soit pratiqué une autopsie.
Celle-ci a conclu que le cigogneau était mort d’une occlusion intestinale : « Il avait l’estomac plein à craquer de gazon et n’avait plus de place pour faire entrer autre chose ».
D’après l’expert, sa mère n’a fait que l’achever. « 

Explication : Les cigognes poussant leur progéniture hors du nid ou les ours polaires mangeant leurs bébés – ces comportements peuvent sembler plus que bizarres pour nous, les humains, mais ils sont une pratique courante dans le règne animal.

les cigognes qui soit mangent leur progéniture, soit les poussent simplement hors du nid. Ce processus est appelé kronisme chez les oiseaux parents et fait référence à la légende grecque dans laquelle le titan Kronos a mangé ses enfants par précaution afin qu’ils ne puissent plus lui prendre le trône.

Les chercheurs supposent que les cigognes tuent également une partie de leur progéniture par sage prévoyance. Car la théorie la plus connue suppose que les parents d’animaux qui offrent à leur progéniture des soins de couvée particulièrement élaborés tuent leur progéniture la plus faible lorsqu’il semble qu’il n’y ait plus assez de nourriture pour tout le monde. Si le maillon le plus faible, dont les chances de survie seraient de toute façon minces, est tué, les chances de survie des autres garçons sont augmentées, explique Mario Ludwig, biologiste.

« En éliminant un mangeur faible, qui du point de vue des parents n’a de toute façon que des chances de survie limitées, les chances de survie de la progéniture restante, beaucoup plus forte, sont naturellement augmentées. »

U’e collection de croix de Lorraine fait main par un maître artisan vosgien.

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