Le hard-discounter russe Mere arrive en Moselle et dans les Vosges
Mere, des prix en magasin de 10 à 20% inférieurs à la moyenne des autres hard-discounter
Le hard-discounter d’origine russe va ouvrir trois magasins dans l’est de la France en octobre, dont deux en Lorraine
Le hard-discounter d’origine russe Mere, déjà présent en Europe en Allemagne, Espagne, Roumanie, Pologne et Lituanie, va ouvrir trois magasins dans l’est de la France en octobre, dont deux en Lorraine, a-t-il annoncé sur son site Internet.
L’entreprise indique sur son site Internet vouloir «ouvrir des magasins dans toutes les grandes villes de France» et «établir des liens avec des fournisseurs dans toute l’Europe». Dans l’immédiat, c’est la «région Grand Est (qui) est choisie pour démarrer le développement du réseau» en France, avec des magasins à Pont-Sainte-Marie, commune de l’Aube, Sainte-Marguerite, dans les Vosges, et Thionville, en Moselle.
Pour les prix, ils sont scotchés à la main sur une feuille jaune. A titre d’exemple, au rayon congélation, le poulet est à 2,13 euros, le parmesan de 250 g, lui, est à 2,64 euros, et pour accompagner le tout, le vin rouge italien est à 1,09 euro.
Revendiquant des «prix en magasin de 10 à 20% inférieurs à la moyenne du marché» , l’entreprise a commencé à se développer hors de Russie en 2015, et est désormais présente, outre les pays européens déjà évoqués, en Chine, au Kazakhstan, en Ukraine et en Biélorussie. Elle prévoit un «développement actif dans les pays de l’Union européenne et en Asie».
Pour obtenir des prix si bas, Mere économise sur tout. Les rayons sont rudimentaires avec dix fois moins de produits que dans un supermarché normal, et les clients se servent directement sur les palettes où les aliments sont disposés dans leurs cartons de livraison.
Elle s’appuie également sur un modèle particulier, ne payant les fournisseurs que pour les marchandises vendues, leur renvoyant celles qui ne le seraient pas.