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Le chant du coq ou les odeurs de purin reconnus comme «patrimoine sensoriel» de nos campagnes

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Protection du patrimoine sensoriel des campagnes françaises


 

Les bruits et odeurs des campagnes reconnus comme «patrimoine sensoriel»

Chant du coq, sonnerie des cloches ou odeurs de crottin forment désormais le « patrimoine sensoriel » des campagnes. Une protection face à des plaintes récurrentes.

Qu’ils s’appellent Marcel ou Maurice, les coqs de France vont pouvoir chanter sans craindre les conflits de voisinage. C’est l’objectif du texte pour « protéger le patrimoine sensoriel des campagnes » adopté définitivement jeudi par le Parlement, via un ultime vote unanime du Sénat.

La chambre des territoires a voté à main levée, sans modifications, une proposition de loi UDI-Agir déjà adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale. Le texte, porté par le député Pierre Morel-A-L’Huissier, qui introduit la notion de «patrimoine sensoriel» des campagnes dans le droit français, est ainsi définitivement adopté.

Sonnerie des cloches, chant du coq ou des cigales, coassement des grenouilles, cancanement des canards, mais aussi effluves de crottin de cheval ou d’étable : sons et odeurs caractérisant les espaces naturels, parfois dénoncés comme des nuisances, entrent désormais dans le code de l’environnement.

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