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Tous les soirs, ce boulanger laisse sur un banc du pain invendu et d’autres aliments pour les personnes dans le besoin

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Ce boulanger donne son pain depuis 19 ans


 

Un boulanger avec le coeur sur la main

Tous les soirs, depuis 19 ans, un boulanger laisse sur un banc du pain invendu et d’autres aliments pour les personnes dans le besoin.

Même si notre société, aujourd’hui basée sur le culte de l’image, ne nous fait percevoir comme réels que les gestes éclatants et documentés, il existe une immense quantité de petits gestes quotidiens silencieux que les gens accomplissent sans recevoir de compliments ou de sanctifications, juste pour le plaisir de le faire.

Tout comme Fedele, un boulanger sicilien qui, depuis 19 ans, accomplit une série de gestes quotidiens d’altruisme en faveur des personnes les plus démunies.

Non loin de son fournil, dans la ville de Caltanissetta, il y a un banc semblable à beaucoup d’autres, si ce n’est que le soir, il devient le lieu d’un petit miracle :

il se remplit de sacs de pain, de packs de lait, d’huile et d’autres produits de base. Tout y est laissé à la disposition de tous ceux qui veulent s’en servir, en particulier les familles en difficulté ou les migrants sans-abri.

Tout a commencé il y a longtemps, lorsque Fedele était encore enfant et travaillait avec son père. Un jour, un frère s’est rendu à la boulangerie pour demander seulement un peu de pain.

En le suivant à sa sortie, Fedele a vu qu’il distribuait ce même pain à de nombreuses personnes dans le besoin dans la rue, et cette image est restée en quelque sorte dans son cœur.

Sa mission silencieuse et infatigable ne se limite plus à mettre sur le banc le pain qui reste à la fin de la journée, mais implique un réseau de solidarité qui offre des dons quotidiens.

De la nourriture et des boissons que Fedele peut même livrer à domicile avant de rentrer chez lui, par exemple pour aider une mère malade qui se battait pour arriver à la fin du mois et qui ne pouvait pas atteindre son “banc de solidarité”.

L’exemple de Fedele, qui poursuit sa merveilleuse entreprise d’altruisme depuis près de 20 ans, nous montre que pour avoir bon cœur, il n’est pas nécessaire de faire des chèques et de grandes proclamations :

il suffit de partir du quotidien, de simples gestes de tous les jours. C’est aussi simple que de s’asseoir sur un banc et de manger un morceau de pain.

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