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Saint-Dié-des-Vosges détruite en 1944

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Avant d’être libérée, Saint-Dié sera presque complètement détruite.

Novembre 1944, la fin de la seconde guerre se termine de façon tragique à Saint-Dié-des-Vosges. Alors que les chars du général Leclerc libèrent Paris, toutes les forces allemandes en fuite convergent vers les Vosges. Le petit département lorrain se retrouvent alors avec le pire des forces de répression allemandes : Gestapo, miliciens et combattants. Le temps que les forces alliés rejoignent les Vosges, le bilan sera catastrophique et la ville détruite : 10 585 sinistrés totaux, 1200 sinistrés partiels (la ville comptait 17 500 habitants en 1940, 15 000 en 1944). Plus de 2000 immeubles, 400 commerces, tous les édifices publics sont atteints ou anéantis…

Saint-Dié en ruine après l’incendie de novembre 1944 : la rue Thiers

Riche de notre culture et de notre passé, les Lorrains ont toujours fierement su relever la tête et reconstruire ce qui a été détruit. Sur ces faits et suite à la signature d’une convention cadre entre la ville et l’Ecole Nationale d’architecture de Nancy (ENSAN), une exposition est est née au musée Pierre-Noël de Saint-Dié-Des-Vosges, du 3 février au 27 mai 2018 : «La seconde reconstruction de Saint-Dié-des-Vosges». Une magnifique exposition, qui retrace un portrait complet de la ville, de ses habitants, avec un retour dans un passé difficile mais qui a forgé la force, le courage et l’architecture de la Déodatie d’aujourd’hui.

 

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