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Le Saviez-vous ? Jeanne d’Arc était pleine d’humour !

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Jusqu’au procès de Jeanne d’Arc


Du 21 février au 30 mai 1431 se tient à Rouen le procès d’une jeune Lorraine d’à peine vingt ans. Simple paysanne venue de Domrémy dans les Vosges, Jeanne d’Arc affirme avoir reçu de la part des saints Michel, Marguerite et Catherine, la mission de délivrer la France de l’occupation anglaise. Prodigieuse chef de guerre, elle parvient à rencontrer Charles VII, à conduire victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, à lever le siège d’Orléans et à conduire le roi au sacre à Reims.

Malheureusement, après avoir été vendue aux Anglais, Jeanne d’Arc est accusée – entre autres – d’hérésie et est jugée sous la conduite de l’évêque de Beauvais, Pierre Cauchon, avant d’être condamnée au bûcher où elle sera brûlée vive.

Un procès qui révèle l’audace et l’insolente sincérité de Jeanne d’Arc


Deux dialogues démontrent que Jeanne était la vraie maîtresse de son procès…


1- Premier dialogue:

L’évêque. – En quelle figure était saint Michel, quand il vous apparut?

Jeanne. – Je ne lui vis pas de couronne ; et de ses vêtements, je ne sais rien.

L’évêque. – Était-il nu?

Jeanne, dans un éclat de rire. – Pensez-vous que Dieu n’ait pas de quoi le vêtir? »

2- Deuxième dialogue:

Jeanne. – Maître Pierre, où serai-je ce soir?

Pierre Maurice. – N’avez-vous pas bonne espérance en le Seigneur?

Jeanne. – Oui, et Dieu aidant, je serai en Paradis. « 

Source : Le livre Jeanne d’Arc, le procès de Rouen, 21 février – 30 mai 1431 par Jacques Trémolet de Villers, Ed. Les Belles Lettres


 
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