Le ravage prend de l’ampleur et personne n’en parle
Nous vous parlions il y a quelques jours de la catastrophe écologique sans précédent qui a touché le Brésil, tuant tout sur son passage et achevant, inéluctablement, la mort du Rio Doce (le fleuve doux), cinquième plus grand fleuve du Brésil.
Pour rappel, le 5 novembre, un barrage de déchets de minerais de fer, appartenant à la compagnie minière Samarco, cède dans l’État Brésilien du Minas Gerais. La rupture du barrage a entraîné une gigantesque coulée de boues toxiques, une vague de la mort, qui a littéralement submergé le village de Bento Rodrigues situé en aval, puis parcourus 650km pour atteindre l’océan Atlantique
Photo du 24 novembre 2015 à Regencia, dans l’Etat d’Espirito Santo.
Il y a quelques jours, la boue toxique charriée par le fleuve a finalement atteint la mer, tuant tout sur son passage. Depuis, les matériaux toxiques continuent à se déverser, sans que l’on ne puisse rien faire pour l’arrêter…
Le Rio Doce était le cinquième plus grand fleuve du Brésil. Il apportait de l’eau et de la nourriture à des milliers de foyers.
Ce chien et ce cheval, pris au piège dans l’épaisse boue rougeâtre, ont pu être sauvé. Ce n’a pas été le cas pour de nombreux habitants
Tous les êtres vivants meurent dans d’abominables souffrances. Des plus petits planctons aux plantes, en passant par les crevettes d’eau douce, les micro-organismes, les tortues, les poissons…
Le Rio Doce n’est plus. Tout n’y est plus que mort, poison, souffrance et larmes.